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Vêtements populaires Folk clothes |
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À l'instar des Huns, leurs ancêtres, les vêtements quotidiens des anciens turcs étaient en cuir pour mieux répondre aux exigences de la vie nomade. Il y avait très peu de différences de style vestimentaire entre hommes et femmes. L'uniformité de style continua à l'époque des Seldjouks. La différence vestimentaire la plus apparente entre les deux sexes était le foulard porté sur la tête par les femmes. Les gens portaient des pardessus appelés kaftan (caftans), des pantalons (shalvar) à jambes très larges et des bottes de cuir montant jusqu'aux genoux. Outre le cuir, les matières utilisées étaient la fourrure, le feutre, le coton et la soie. On fermait les kaftan avec des ceintures en métal ou en tissu souvent brodé aux extrémités. Les hommes aussi bien que les femmes portaient des bijoux. Les poignards faisaient aussi partie des parures féminines. À partir de l'époque ottomane, le style vestimentaire se différencia nettement entre les deux sexes, malgré quelques types de vêtement similaire dont le shalvar, le djepken et le fes (fez). Les shalvar qui étaient en laine, en coton ou en soie, existaient à environ 90 types, avec des jambes à largeur variable. Les djepken sont des gillets, sans manche ou avec des manches fendues, portés sur une blouse ou une chemise ; il y avait de nombreuses variétés de djepken suivant la coupe, souvent brodés, avec des noms distincts pour chacun des deux sexes. Le fez est un chapeau en feutre sans bord, plus ou moins rigide. Par-dessus leurs sous-vêtements, les femmes ottomanes portaient deux types d'habits traditionnels : une blouse (iclik) avec un shalvar, ou une robe. Sur leur blouse, elles portaient un gilet souvent brodé, de différents types dont le djepken. On appelle holta les shalvar féminins brodés. Les robes différaient selon qu'elles se portaient avec ou sans shalvar. Parmi les robes à shalvar, la bindalli (robe de mariée en velour brodée de fils d'or et d'argent) est l'une des plus somptueuses, et la iki etek (une longue robe fendue sur les côtés jusqu'aux aisselles, laissant flotter les deux pans de devant ) est la plus répandue. Vers la fin du XIXe siècle, en raison des contacts croissants avec l'Europe, les femmes commencèrent à porter des vestons avec des robes. La coiffe était une des parures les plus importantes des toilettes féminines ottomanes. Outre les foulards de différents types, les coiffes féminines comprenaient le fez, le araktchen (chapeau de tissu porté sous un turban), le tatch (couronne), etc. Ils étaient souvent décorés de broderies, de bijoux, de pièces de monnaies ou d'amulettes. |
Les hommes turcs de l'époque ottomane portaient une chemise, un shalvar et un gillet djepken. Les chemises étaient en lin, en coton, en soie brute (büründjük), ou en un mélange de lin et de soie brute (hilali). Les shalvar masculins étaient moins larges et plus sobres que ceux des femmes. Les shalvar dont les larges jambes se terminaient au niveau des genoux s'appelaient tchaksher. Le potur était un shalvar ressemblant au tchaksher, mais moins large et se terminant en des bandes enroulées autour de la jambe du genou jusqu'aux chevilles. La ceinture était un accessoire important chez l'homme turc. Le utchkur, ceinture intérieure, servait au port de pantalons (shalvar, etc.). Les ceintures extérieures, ou les kushak, avaient un rôle décoratif et servait au port des armes ou divers accessoires masculins. Les kushak étaient fabriqués avec de la laine ou du cuir. Parfois, un kushak de cuir était passé sur un kushak en laine. Au XIXe siècle, le kushak supérieur, quand il était destiné à porter des armes, pouvait être composé de plusieurs couches de cuir. Le porte-livre (en général porte-coran) est un accessoire qui pouvait, chez les Ottomans de classe aisée, être fabriqué dans les tissus les plus raffinés souvent rebrodés. |
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