Monnayage du Xinjiang sous Xuan Tong

Après le règne de Guang Xu, la situation au Xinjiang (Turkestan chinois) ne fut guère modifiée et on continua à tenir compte des habitudes locales de l'usage de l'argent métal dans la circulation : l'unité de base est le liang 兩 (sar) qui se divise en 10 qian 錢 (misqal), chaque qian se subdivise en 10 fen 分. Les monnaies d'argent ne sont plus frappées qu'à Kaşğar et Urumçi.

Par ailleurs, l'usage des gros lingots d'argent de 50 liang (yamba) se répand avec la pénétration des marchands russes sur les marchés de Kaşğar, d'Urumçi, de Yilifu. Les officines privées en fondent de divers poids et alois. L'atelier du gouverneur en émet également qui portent la mention du contrôle.

Le monayage de cuivre continue d'être fondu selon la tradition sous la forme de sapèques, hongqian 紅錢 en chinois et dacen en turc, dont la valeur est fixée à 5 pièces de laiton de la Chine proprement dite. L'unité de compte pour les petites pièces est le pul qui vaut deux dacen. Le seul atelier est Kuça.

La monnaie de papier est représentée par des billets dont le fameux «double dragon» bilingue chinois et turc.


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*Le monnayage du Xinjiang sous Xuan Tong* 宣統 Xinjiang currency during the Xuan Tong era

Après le règne de Guang Xu, la situation au Xinjiang (Turkestan chinois) ne fut guère modifiée et on continua à tenir compte des habitudes locales de l'usage de l'argent métal dans la circulation : l'unité de base est le liang 兩 (*sar) qui se divise en 10 qian* 錢 (*misqal), chaque qian* se subdivise en 10 *fen* 分. Les monnaies d'argent ne sont plus frappées qu'à Kaşğar et Urumçi. Par ailleurs, l'usage des gros lingots d'argent de 50 liang (yamba) se répand avec la pénétration des marchands russes sur les marchés de Kaşğar, d'Urumçi, de Yilifu. Les officines privées en fondent de divers poids et alois. L'atelier du gouverneur en émet également qui portent la mention du contrôle. Le monayage de cuivre continue d'être fondu selon la tradition sous la forme de sapèques, *hongqian* 紅錢 en chinois et *dacen* en turc, dont la valeur est fixée à 5 pièces de laiton de la Chine proprement dite. L'unité de compte pour les petites pièces est le pul qui vaut deux dacen. Le seul atelier est Kuça. La monnaie de papier est représentée par des billets dont le fameux «double dragon» bilingue chinois et turc.

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