Sous les différents empires nomades, Xiongnu, Chionites, Hephtalites, les Türks, les royaumes locaux de Sérinde, Khotan, Yarkand, Niya, Weitou, Koutcha, Karashar, etc., un art du stuc s'est développé pour la décoration des sanctuaires bouddhiques du bassin du Tarim préislamique. Sur une âme de pierre, de bois ou de torchis, on a appliqué un stuc finement sculpté à l'effigie du Bouddha, des boddhisatvas, des devatas, des danseuses et des musiciens, etc.

Cet art local a été fortement influencé par les traditions esthétiques greco-bouddhique du Gandhara, indienne et chinoise qu'il a réinventé et retravaillé jusqu'à créer un art particulier qu'on nomme souvent sérindien.